Jeudi 20 juillet 2023, une cinquantaine de personnes ont répondu présentes pour la visite guidée que nous organisions avec le Pays d’Art et d’Histoire de l’Auxois Morvan.
Après le petit mot d’accueil de Monsieur le Maire, Mathias, notre guide, nous a expliqué l’histoire de Lacanche depuis le XVIIème siècle jusqu’à nos jours, mais également comment la vie s’organisait en dehors du travail.
Les ancêtres de la famille Coste-Caumartin sont à l’origine de la commune telle que nous la voyons de nos jours. En effet, la cité industrielle est construite de manière classique avec l’usine au centre, les maisons des cadres à proximité puis celles des ouvriers en périphérie.
Si les propriétaires de l’usine vivaient dans une belle demeure entourée d’un grand parc non loin de là, les cadres vivaient à proximité immédiate de l’usine dans des maisons plutôt cossues et entourées d’un jardin clos. Quant aux ouvriers, leurs maisons pouvaient accueillir de 2 à 4 familles selon leurs conceptions (maisons de plein pied ou à étages).
Pour attirer les ouvriers et surtout faire en sorte qu’ils restent, l’organisation d’une vie à l’extérieur de l’usine est indispensable. Tout est pensé pour faciliter la vie de famille des ouvriers : coopérative pour la nourriture, club de football, école, bistrot…
Nous avons pu visiter le Bâtiment des énergies de l’usine SIL. Cet édifice est un des vestiges de l’ancienne fonderie, avec sa cheminée en briques rouges.
À l’intérieur, nous avons découvert trois salles d’exposition.
La première est dédiée aux anciennes productions telles que les gaufriers, les poeles à bois et les cocottes en fonte. Puis vient la salle dédiée aux pianos gastronomiques qui font la renommée de la SIL. Chaque piano est unique puisque personnalisable par la composition – la couleur – les finitions – les dimensions… Et enfin, à l’étage se trouvent les matériels dédiés aux professionnels (restaurants, cantines, salles des fêtes…).
Enfin, Monsieur Libre nous a ouvert les portes de l’église Saint Étienne, construite par Madame Veuve Coste-Caumartin en hommage à son mari, pour entretenir l’éveil et le bien-être spirituel des familles lacanchoises.